Avec ses 1800 kilomètres de littoral méditerranéen, ses 207 ports et 421 000 bateaux de plaisance immatriculés, la France a un rôle majeur à jouer dans le sauvetage de la méditerranée.

Comme l’automobile, la plaisance doit faire sa révolution. Mais à la différence de l’automobile le renouvellement de la flotte doit se faire par le reconditionnement (REFIT) des bateaux navigants en méditerranée française.

Or, les bateaux de plaisance polluent plus que les voitures ! Première cause : leur vétusté. 80% sont à moteur, 20% à voile (équipés de moteurs pour les manœuvres dans les ports), 90% des bateaux à moteur sont de conception ancienne soit 23 ans en moyenne. 96% de ces bateaux mesurent moins de 12 mètres.

Le temps presse. En 2030 les bateaux de plaisance devront circuler en mode énergie propre dans les ports et la bande des 300 mètres (les zones les plus vulnérables pour l’écosystème et la biodiversité́). Et c’est technologiquement possible.

Pour cela, à la suite du congrès mondial de la biodiversité (UICN-Marseille 2021), neede. a lancé le projet oxseagen afin mettre en place, en partenariat avec la Fédération des Sociétés Nautiques des Bouches-du-Rhône, une démarche d’actions participatives avec les plaisanciers pour une plaisance vertueuse et durable, tout en créant des emplois, redynamiser une filière, engendrer un nouveau modèle économique plus responsable....

Un des dispositifs majeurs d’oxseagen est la création du projet sea the future !

Une initiative unique au monde pour transformer la plaisance. Parmi les actions développées :

• Réalisation d’un diagnostic scientifique
• Organisation de journées de sensibilisation
• Mise en place d’une démarche participative avec l’ensemble des fédérations de plaisance de la Méditerranée française
• Mobilisation des entreprises et acteurs de l’industrie nautique pour apporter des réponses techniques à la réduction de l’impact
• Expérimentation des solutions